Essai de réponse, question d’oral US2, option E En quoi les pratiques métacognitives sont-elles de nature à aider l'élève à dépasser ses difficultés ?
Je me suis donc rendue sur le site de
Rodolphe : http://perso.wanadoo.fr/rn/
et sur celui de Laurent Dubois :
J'ai d'abord tenté de définir la métacognition
(merci Rodolphe, Laurent, Vygotsky, Flavell, Piaget, Wolfs, Bûchel
etc...) : la métacognition c'est la connaissance qu'a le sujet de ses
propres processus cognitifs (en bref)
La métacognition comprend :
1. les métaconnaissances lorsqu'il
s'agit des connaissances que le sujet possède de ses propres processus
de pensée ou de ceux d'autrui,
2. les opérations de régulation qui
permettent
- d'anticiper
- de contrôler
- d'ajuster l'action
L'élève en difficulté se
place au niveau du contrôle de son action en fonction des effets immédiats,
sans passer par le stade de l'anticipation et de l'ajustement.
Les pratiques métacognitives consistent
donc de permettre à l'élève de prendre conscience des 3 niveaux de régulation
et plus particulièrement de l'anticipation et de l'ajustement de
l'action.
Voici ce que j'ai pu extirper de mon petit
cerveau :
Les pratiques métacognitives
aident l'élève à dépasser ses difficultés car :
1. au niveau des métaconnaissances :
- on aide l'enfant à prendre conscience de
son cheminement cognitif en lui faisant rechercher quelle procédure il
a utilisée pour trouver la solution,
- l'élève réfléchit sur sa manière
d'apprendre,
- il peut expliciter et donc réaliser qu'il
utilise certaines procédures,
- au moment des échanges oraux avec ses
camarades, il peut s'apercevoir qu'il existe d'autres procédures, il
peut s'approprier de nouvelles manières de faire et ainsi dépasser ses
difficultés,
- il peut se rendre compte qu'il aurait pu
utiliser une autre procédure,
- il peut trouver la bonne procédure et
ainsi trouver la réponse.
2. au niveau des régulations métacognitives
:
- on l'aide à anticiper en lui faisant émettre
de hypothèses (je pense que si je fais ceci, il va se passer cela...)
- au moment du contrôle, on lui rappelle
son hypothèse du départ... il faut la respecter,
- pour l'ajustement, on lui demande de
confronter son résultat avec son hypothèse ce qui l'oblige à
reformuler une nouvelle hypothèse si la première n'est pas validée.
Dans ce cas, le travail en petit groupe, permet justement une émulation
suffisante pour ne pas baisser les bras. Chacun apporte sa contribution,
confronte ses connaissances.
Contribution de thierry berthou : En survolant " La métacognition, une aide au travail de l'élève " coordonné par Michel Grangeat j'ai retrouvé ceci sur les métaconnaissances :"Quatre catégories selon les objets sur lesquels elles portent
Les expériences métacognitives , la prise de conscience semblent de fait très importantes dans les apprentissages et notamment chez les élèves en difficulté . Des difficultés subsistent : comment faire part de ces " expériences " si ce n'est par le langage, comment amener à la conscience des procédures qui sont pour la plupart automatisées donc inconscientes . Mon sujet de mémoire m'amènera à travailler sur les habiletés méta-phonologiques , j'espère que j'aurais à la fin de l'année une pièce ou deux à verser au dossier . Pour l'école en général , je suis persuadé ( c'est mon avis et je le partage ) qu'une des façons de favoriser des prises de conscience est de travailler sur les situations ( problèmes ou autres ) et de mettre les élèves en situation d'anticiper, d'expliciter et de construire ...
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